(source : Microsoft)
Microsoft a dévoilé les résultats de son rapport annuel Work Trend Index, un observatoire international des tendances du travail qui ont émergé durant l’année écoulée. Basée sur les attentes de 31 000 personnes dans 31 pays (dont la France), sur des données anonymisées agrégées d’e-mails, réunions et chats sur Microsoft 365 et sur les tendances de travail sur le réseau social LinkedIn, l’étude s’intéresse cette année à l’évolution des perceptions autour de l’intelligence artificielle et met en avant 3 grandes tendances en matière d’innovation au travail :
Dans leur journée de travail, 60% des salariés français déclarent avoir du mal à trouver le temps et l’énergie nécessaires pour accomplir leurs tâches. C‘est moins que dans le reste du monde, où 64% des personnes interrogées font la même déclaration. La pénibilité de leurs tâches a un impact sur les capacités d’innovation et de réflexion stratégique : les salariés français sont 4,1 fois plus susceptibles d’exprimer ces difficultés contre 3,5 fois pour les salariés du monde entier. De même, 64% des salariés français reconnaissent qu’ils n’ont pas assez de temps pour se concentrer sans interruption au cours de leur journée de travail, moins quel la moyenne mondiale qui est de 68%
Par ailleurs, la question de la pertinence d’assister ou non à des réunions joue un rôle dans la capacité des salariés à se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. 76% des salariés français déclarent qu’ils ne manqueraient pas à leurs collègues s’ils ne pouvaient pas assister à une réunion, soit 11 points de plus que les employés au niveau mondial.
De fait, les dirigeants français sont nombreux (44%) à craindre un manque d’esprit d’innovation au sein de leurs équipes, même si cela reste bien en deçà de la moyenne mondiale qui s’élève à 60% des dirigeants au global.
Alors que 38% des salariés français disent craindre que l’IA remplace leur emploi (contre 49% au niveau mondial), ils sont tout de même 60% à déclarer être prêts à déléguer un maximum de tâches à l’IA pour alléger leur charge de travail (contre 70% au niveau mondial).
Plus de la moitié des salariés français se disent donc prêts à utiliser l’IA dès aujourd’hui : un chiffre parlant sur le potentiel d‘adoption de cette technologie. Parmi eux, 70% y auraient recours pour les tâches administratives (vs 76% au niveau mondial), 64% pour effectuer un travail d’analyse (vs 79%) et 53% pour mener des tâches créatives (vs 73%).
Enfin, du côté des managers français, l’IA est d’abord perçue comme un outil qui apporterait de la valeur sur le lieu de travail puisque 25% d’entre eux estiment que l’IA augmenterait la productivité (34% à l’échelle mondiale). Seuls 16% estiment que cela pourrait amener à une réduction d’effectifs, chiffre équivalent au niveau mondial.
L’usage de l’IA tend à révolutionner les façons de travailler à travers le monde. 71% des dirigeants français déclarent que les collaborateurs qu’ils vont recruter dans les prochaines années devront présenter de nouvelles compétences pour répondre aux enjeux de l’essor de l’IA, contre 82% des dirigeants du reste du monde.
Il y a donc un enjeu d’acquisition de ces compétences, et donc de formation à l’IA, puisqu’aujourd’hui 53% des salariés français déclarent qu’ils ne disposent actuellement pas des capacités nécessaires pour mener à bien toutes leurs tâches (contre 60% à l’échelle globale).
Comment réussir à optimiser le temps et l’énergie des employés pour les rendre plus performants et innovants ? Les résultats et tendances de la dernière édition du Work Trend Index interviennent quelques semaines après l’annonce de l’intégration de Copilot à Microsoft Viva, la suite de solutions dédiées au travail hybride et collaboratif :
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